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2007年7月30日月曜日

Japon : Shinzo Abe perd la majorité au Sénat mais refuse de démissionner

Japon : Shinzo Abe perd la majorité au Sénat mais refuse de démissionner
LEMONDE.FR Avec AFP et Reuters | 29.07.07 | 13h27 • Mis à jour le 29.07.07 | 16h20

REUTERS/ISSEI KATO
Shinzo Abe, le 29 juillet 2007.

AP/Junji Kurokawa
Dépouillement de bulletins de vote à Tokyo, le 29 juillet 2007.

Le premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe a exclu de démissionner malgré la défaite cinglante de sa coalition aux élections sénatoriales, dimanche 29 juillet. "La construction du pays a juste commencé. Je voudrais poursuivre ma tche et lancer les réformes en tant que premier ministre", a-t-il déclaré en conférence de presse


Le chef du gouvernement avait déjà affirmé avant le scrutin qu'il ne partirait pas, quelle que soit l'ampleur de la défaite. "Le premier ministre n'a aucunement l'intention de démissionner quel que soit le résultat", indiquait dès dimanche soir une source anonyme proche de M. Abe citée par la chaîne privée TBS.

Selon les sondages sorties des urnes, la coalition du premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe essuye une défaite très lourde lors des élections du 29 juillet, et devrait perdre sa majorité à la Chambre haute. Le Parti libéral-démocrate (PLD) de M. Abe et son allié, le petit parti bouddhiste Nouveau Komeito, devaient conserver au moins 64 sièges, pour conserver la majorité au Sénat. Selon les différents sondages, ils obiendraient entre 34 et 55 sièges, sur les 121 en jeu.

"CINGLANT"

"C'est le verdict électoral le plus cinglant auquel il ne m'ait jamais été donné d'assister", a reconnu le secrétaire général adjoint du Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir, Terunobu Ishihara.

En théorie, M. Abe peut continuer à gouverner même s'il perd le contrôle du Sénat car son parti jouit - depuis 2005 et jusqu'en 2009 - d'une majorité écrasante à la Chambre des députés, la plus importante. Mais tout le travail législatif sera entravé par l'opposition majoritaire au Sénat, ce qui entraînera tôt ou tard un blocage politique.
Ce scrutin est le premier depuis que Shinzo Abe est arrivé au pouvoir, il y a dix mois, sur la promesse de renforcer la sécurité, de réviser la Constitution pacifiste et d'encourager la croissance économique. Mais les scandales se sont succédés : à des affaires de corruption s'est ajoutée la révélation du fiasco des assurances sociales. Quelque 50 millions de dossiers de cotisants sont devenus inutilisables, et de nombreuses personnes âgées se sont vu refuser toute pension.

 

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